Daniel Soha
Écrivain
Photographie par Alexander Sworik
Chroniques tziganes
“Agréable mélange d’érudition et de baroquisme, le roman est le lieu de ce qui aurait dû être, grouillant de vie, bousculant les mots et toujours, le temps”.
Marilou Potvin-Lavoie
Canadian Literature
“Écriture superbe. […] Un texte riche et original, foisonnant de verve, qui vous divertira à souhait tout en alimentant une réflexion profonde sur des thèmes très contemporains et universels.”
Pierre Léon
L’Express de Toronto
“Roman effervescent, grouillant de vie et de sensations. […] Ici coexistent les réalités de notre temps avec l’humour, la fantaisie, le courage et l’honnêteté. Lecture étourdissante.”
Jean Riley
TVO
“Un livre dont je me délecte présentement… avec […] ses personnages attachants, ses émotions cachées sous les mots […], sa philosophie […], ses témoignages d’amour […]. Je tourne les pages, j’apprends, je souris, je hoche la tête.”
Lysette Brochu
Planète Québec
“Les questions d’identité liées à celle du territoire feront éventuellement place à un univers faisant fi des frontières […]. En ce sens, le roman de Daniel Soha ne saurait être plus contemporain.”
Stéphane Girard
Liaison
Amour à mort
“Un foisonnement de sensations, nées d’une bouffée de senteurs méridionales, du vent de la mer, du chant des oiseaux, une luxuriance à la Matisse enrichie de Cézanne, l’errance et l’exil parfois mélancoliques mais plus souvent réminiscences gouailleuses. Tout cela fait du nouveau recueil de Daniel Soha, Amour à mort, une délectable série de nouvelles. […] À savourer d’urgence.”
Pierre Léon
L’Express de Toronto
Du coeur au ventre
“Dans ce livre, qui rassemble ses meilleurs papiers, l’épicurien-journaliste met verveusement en garde contre les […] travestissements alimentaires ou culturels de notre âge gastro-démocratique, sous la tyrannie du mou et du fade. […] Saupoudrées de conseils et d’anecdotes colorées […], ces chroniques du ventre s’avalent particulièrement bien.”
Marie-Josée Martin
Magazine de la Régie des alcools de l’Ontario
La Maison
Finaliste du Prix Trillium
“Un roman qui essaie de répondre à l’étrange question suivante : qui peut dire si l’on va de l’avant ou si l’on recule lorsque son ambition pour le futur est de retrouver le souvenir de son passé? Se trouve-t-on dans la réalité ou dans un rêve, provoqué ou non?”
Paul-François Sylvestre
L’Express de Toronto
L’Orchidiable
Lauréat du Prix Christine-Dumitriu-Van-Saanen
"Quant à L’Orchidiable, il s’agit sans aucun doute de l’un des meilleurs romans franco-ontariens de 2009. L’ouvrage décrit la rencontre entre Samantha Chadwick, une comédienne anglaise exilée et Italie, et Peter Thomas, un retraité américain d’origine incertaine [. Le lien entre les histoires des deux personnages est noué par un vieux film de série B, les Orgies des Borgia, véritable monument sadien après la lettre, film apocryphe dans lequel Soha fait jouer son personnage Samantha aux côtés d’Oliver Reed et James Mason. La première scène du film, où l’on voit la jeune Samantha jouant une Lucrèce Borgia libertine sur le point de consommer l’inceste avec son frère César, déclenche chez Peter, récemment divorcé et sombrant dans l’alcoolisme, le désir de rencontrer la comédienne. Dans le roman se croisent tour à tour l’histoire de l’échec personnel de Peter, la ruée vers le Sud de Samantha au dos du scooter d’un amoureux italien et la pornographie grotesque d’un film qui marque la fin d’une époque, autour de laquelle l’auteur construit une sorte d’hagiographie. Le lecteur se laisse volontiers mystifier par les fausses histoires des films et des comédiens qui y jouent. Comme un auteur classique, Soha s’amuse à jouer sur une vraisemblance à peine esquissée. Roman sublime et érudit, écrit avec cette verve que l’on aime tant chez Daniel Soha, L’Orchidiable est déjà un ouvrage incontournable de la littérature franco-ontarienne."
Juan Jiménez-Salcedo,
Nouvelles Etudes Francophones,
Publié par les éditions de l’Université du Nebraska
Le Manuscrit
Finaliste du Prix Trillium
(Écrit sous le pseudonyme de Christel Larosière)
“C’est vraiment fascinant, parce que si c’est un homme qui l’a écrit, il l’écrit au nom d’une femme, mais également le manuscrit [trouvé par le personnage principal, qui est une call-girl] a été écrit par un homme, et c’est beaucoup une histoire, un récit de relations homme-femme.”
Gisèle Quenneville
Présentatrice à TFO
“Une critique décapante de la société contemporaine […], fondée sur l’exploitation sans honte des autres.”
François Paré
Écrivain et universitaire
“C’est vrai que je pense que le projet littéraire d’être capable d’écrire à la fois du point de vue d’une femme, et en plus d’écrire sur la sexualité du point de vue d’une femme, et d’écrire du point due vue d’un homme sur la sexualité, c’est un projet très ambitieux, parce qu’on sait bien que, oui, Flaubert a écrit Madame Bovary, mais c’est quand même très difficile. Et je trouve que de ce point de vue-là c’est quand même assez réussi, parce qu’il a réussi, ou elle a réussi, […] à trouver deux voix distinctes. […] Alors je trouvais que c’était un livre qui allait chercher aussi dans des tas d’enjeux politiques, des enjeux polémiques, et c’est un livre qui met un peu le pavé dans la mare. […] C’est vrai que c’est un livre qui parle de comment être heureux, de comment être un homme, de comment être une femme, comment être libre, et c’est un livre… un roman de libération, aussi.”
Sophie Perceval
Chroniqueuse littéraire
Chroniques tziganes II
Lauréat du Prix Christine-Dumitriu-Van-Saanen
“Daniel Soha [est] visiblement fier de cette nouvelle version de ses Chroniques tziganes, qui a non seulement permis de mettre en lumière des destins tragiques et des passages méconnus de l’Histoire, mais qui a aussi redonné un nouveau souffle à l’histoire de sa famille, tout comme à son personnage de David, grâce à cette romance rêvée avec cette jeune fille qui l’a sauvé de la vieillesse.”
Alice Côté-Dupuis
Gestionnaire de projets au REFC
Mode d’emploi pour un mur vide et Comment on en est arrivé là
“Romancier, traducteur, nouvelliste, chroniqueur, Daniel Soha a plus d’une corde à son arc, ce qui lui permet […] d’enfiler en même temps sa casquette de traducteur, bien qu’on ose espérer qu’il soit devenu inutile de rappeler qu’un traducteur est un auteur. Justesse de ton, précision sémantique, esthétique francophone non « contaminée » par les canons anglophones – tout concourt, sous la plume de Daniel Soha, à rendre l’expérience du lecteur francophone aussi agréable que celle du lecteur anglophone, voire plus… […] La maîtrise du traducteur se perçoit dans sa capacité à rendre tout le contenu sémantique de l’original tout en conférant à son poème en français une musicalité qui n’était pas nécessairement présente en anglais. […] Dans cette adaptation du poème « Wm. Shakespeare at McDonald’s », paru dans le recueil susmentionné sous le titre « Molière au MacDo » et reproduit ici dans son intégralité pour le plaisir du lecteur, Soha s’illustre aussi par son pouvoir d’adaptation quand le processus de traduction l’exige de façon incontournable.”
Aude A. Gwendoline
University of Toronto Quarterly